Pâques une raison d’espérer ?
Avant la pandémie et les périodes de confinement imposées, pour bon nombre de nos contemporains, l’espérance qui s’attachait à Pâques, résidait dans le fait d’avoir beau temps pour un week-end printanier, de la neige pour ceux qui partaient au ski, traverser le Channel et prendre l’Eurostar pour améliorer l’anglais de nos chers petits.
Pour d’autres, un nombre de plus en plus grand, rien de tout cela. Cette année, la donne a changé : les inégalités se sont accentuées, les libertés se sont restreintes, les détresses matérielles, morales et psychologiques affichent une hausse inquiétante. Notre Président de la République, dans sa dernière intervention a bien tenté de faire renaître une espérance, mais comme nous, il n’est qu’un homme.
Plus de 2000 ans en arrière, un vendredi, Jésus a été crucifié laissant ses disciples désemparés. Leurs espérances humaines s’effondraient, leur avenir s’assombrissait. Pour les autorités politiques – les Romains – pour les autorités religieuses – les Juifs, Scribes et Pharisiens – pour une bonne partie de la population le problème était réglé et peu importe que la condamnation fut injuste. Il fallait un coupable et Jésus faisait consensus : « Vous n’y entendez rien, vous ne réfléchissez pas qu’il est de votre intérêt qu’un seul homme meurt pour le peuple, et que la nation entière ne périsse pas… [1]». Son crime : « …il doit mourir, parce qu’il s’est fait Fils de Dieu. [2]» !
Il y a des morts encombrants, dont on ne se débarrasse pas simplement en les ensevelissant. Mettre à mort celui qui est la vie c’est aller au-devant de problèmes. Trois jours après, le dimanche matin, le corps n’était plus là. Où l’avait-on mis ? Stupéfaction, étonnement, panique, toute la palette des émotions saisit acteurs et spectateurs. Comment sortir de cette situation ? Mensonge et corruption devaient résoudre ce casse-tête[3].
Seulement la vérité est toute autre et c’est justement dans cette autre version qu’est notre raison d’espérer. « Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant. Il n’est plus ici, mais il est ressuscité. [4]»
Pâques : victoire de la vie sur la mort, victoire de la lumière sur les ténèbres. Victoire de Dieu qui réconcilie ainsi l’homme avec Lui, lui accorde son pardon et lui offre une vie nouvelle en Jésus-Christ. Cette espérance, pourquoi ne pas la découvrir ou la redécouvrir en lisant la Bible et en demandant à ce Dieu vivant aujourd’hui de se manifester dans nos vies ?« Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin qui quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.[5] »
Joyeuses Pâques dans l’Espérance.
C.G
[1] Paroles d’un haut dignitaire religieux : Evangile de Jean 11.v 50 – 18.v 14
[2] Evangile de Jean 19.v 7
[3] Evangile de Matthieu 28. V 13 à15
[4] Evangile de Luc 24.v 6
[5] Evangile de Jean 3. v16