Protéger les plus vulnérables

Qui serait contre, mais qui sont-ils ? De quelle vulnérabilité parle-t-on ?

Sur le plan sanitaire, face à la pandémie, il apparait statistiquement incontestable que les plus de 75 ans, auxquels il faut rajouter les personnes présentant certaines pathologies, sont les premières victimes de la Covid. Sur le plan économique ce sont tous ceux qui ne perçoivent pas un salaire fixe et dont les revenus dépendent de leur liberté d’exercer leur métier. Sur le plan psychologique nous découvrons que ce sont les jeunes, force d’avenir, qui montrent les plus grandes fragilités et pour lesquels il devient presque impératif de mettre en place un plan d’urgence. Il y a enfin les « vulnérables invisibles », les SDF, les migrants, ceux qui vivent dans la rue et pour qui le confinement ou le couvre-feu ne sont que des préoccupations de « confort », ils n’ont pas de « chez eux » et peu leur importe que les bars, les restaurants, les cinémas ou les musées soient ouverts ou fermés, tant que ce n’est pas le métro, un de ces abris où il fait chaud.

Faut-il vraiment catégoriser, hiérarchiser, classifier les fragilités ? La pandémie aura-t-elle servi à nous faire prendre conscience que, quel que soit notre âge, nous demeurons des hommes et des femmes vulnérables et que nos certitudes d’un jour peuvent être les incertitudes du lendemain. Le fort d’aujourd’hui est peut-être le faible de demain ! « Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de tomber [1] » Les lettres de Paul viennent, à plusieurs reprises, nous le rappeler.

Nos libertés sont restreintes, des sacrifices nous sont imposés. Il ne faudrait certes pas que cela devienne un mode de vie usuel. La vie « ordinaire », à un niveau moindre, est déjà faite de ces contraintes. Notre société est moins forte qu’elle ne le croyait, nos dirigeants et nos « sachants » devraient faire preuve de plus d’humilité. Ils ne sont pas maîtres des temps ni des évènements. Puissent-ils se souvenir qu’il y a dans les cieux un Dieu qui règne et qui est le Maître de l’histoire.

Pour nous chrétiens, membres de l’Eglise de Jésus-Christ, nous devons aimer notre prochain comme nous-mêmes, le démontrer par des actes, le vivre dans notre quotidien. Nous sommes appelés à agir dans ce monde mais l’espérance que nous pouvons partager n’est pas de ce monde. En attendant de rejoindre Notre Sauveur et Seigneur là où  « …il essuiera toute larme de nos yeux [2]» poursuivons notre route.

Nous ignorons de quoi demain sera fait mais c’est ensemble que nous construirons nos rêves !


[1] 1 Cor.10 ;12 

[2] Apo.7.17

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